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1er février 2003

Chers enfants de Medjugorje
Loués soient Jésus et Marie !


1.   Continuons à nous rappeler chaque jour les uns aux autres que cette année est l'Année du Rosaire ! Il n'y en a jamais eu auparavant et il n'y en aura sans doute jamais d'autres. Le Saint Père a dit que c'était dans le rosaire qu'il mettait tout son espoir pour la paix dans la famille et dans monde aujourd'hui . "Chers enfants, par ce message, je vous appelle à nouveau à prier pour la paix. Particulièrement maintenant où la paix est en crise, vous, soyez ceux qui prient et qui témoignent de la paix. Soyez la paix, petits enfants, dans ce monde sans paix. Merci d'avoir répondu à mon appel." (25.01.03)

2.   Nous gardons de magnifiques souvenirs des premiers jours des apparitions ! Kathleen Martin (voir §2 des Nouvelles du 1er décembre) est venue nous voir à South Bend (Notre Dame, Indiana, USA). Ayant habité pendant des années avec Marija, elle est un témoin privilégié de la paix qu'a apportée le groupe de prière, ce groupe que la Vierge a commencé à Medjugorje et qu'elle a guidé. Elle témoigne : "Je me souviens qu'au début de la guerre des Balkans en 1991, des pèlerins était venus à Medjugorje malgré la guerre. Le père Slavko leur avait ouvert une maison qui appartenait à la paroisse, Domus Pacis, et il les avait invités à passer leur séjour à prier et à jeûner ensemble, soit cinq ou six jours de prière et de jeûne. Il exposerait le Saint Sacrement, les pèlerins habiteraient dans la maison et auraient de l'eau ou du thé chaud et du pain à volonté.  Mais ils iraient devant le Saint Sacrement, devant Jésus, pour lui demander de donner la paix. C'était une semaine très informelle, les pélerins devaient seulement aller devant le St Sacrement pour demander la paix. Ils n'étaient pas de ces "religieux" qui prient jour et nuit, ils étaient mariés, de simples pèlerins de bonne volonté cherchant à se convertir. Ils décidèrent de se retrouver deux fois par jour. Le Père viendrait leur parler un peu des messages et ils seraient libres d'aller devant Jésus, de lui parler et de lui demander la paix. Le cadre, tout à fait naturel, n'avait rien d'extraordinaire. Ils décidèrent alors de se mettre au pain et à l'eau. Certains exprimèrent combien il leur était difficile de jeûner, d'autres combien cela leur était facile. Plus ils priaient, plus ils voyaient combien il leur était facile de vivre ensemble durant ces six jours. Le dernier jour, le père Slavko alla trouver Marija qui se trouvait à Medjugorje, et lui dit : "Marija, aujourd'hui, au lieu d'avoir l'apparition chez toi, accepterais-tu de venir rejoindre le groupe ? Tu sais, ils ont sacrifié leur semaine à Medjugorje. Ils se sont rassemblés, ils jeûnent et prient pour la paix. Aimerais-tu venir et avoir l'apparition avec nous ?" Elle accepta. Après l'apparition, elle dit que la Vierge avait donné un message : " Mes très chers enfants, oh ! comme il me serait facile d'arrêter cette guerre si je pouvais trouver plus de gens qui prient comme vous priez maintenant !". Cela se passa tout au début de la guerre et nous savons que la guerre dura cinq ans de plus !

Aujourd'hui, la peur se répand largement dans le monde, or cette peur n'est pas voulue par le Seigneur. Cette agitation belliqueuse n'est pas voulue de Dieu. Dieu veut que nous ayons un temps de paix; c'est pourquoi j'invite tous ceux qui sont allés à Medjugorje à jeûner et à prier pour la paix. Je ne veux pas dire partir six jours ensemble, ni jeûner au pain et à l'eau (toutefois le meilleur jeûne est celui au pain et à l'eau). Mais peut-être qu'un matin, je vais dire, "Maman", au lieu de mes oeufs et de mes toasts (ou céréales) habituels, je ne vais prendre qu'un morceau de pain avec peut-être une tasse de thé, et je vais offrir cela pour la paix ! Et partout où je serai, je m'efforcerai d'être un témoin de l'amour. Je ne commettrai pas de péché aujourd'hui et j'essaierai d'être plus souvent avec Jésus. Je ferai tout dans un esprit de prière. Je le crois, si chacun s'efforce d'agir ainsi de son mieux, les rumeurs de guerre et les peurs qu'elles engendrent diminueraint bien vite.

 

Je me souviens que la Vierge demandait parfois au groupe de prière une semaine de sacrifices pour la réalisation d'une intention particulière ou le succès d'un plan particulier de Dieu. Alors, l'un d'eux renonçait à sa première tasse de café du matin, Marija se privait de bonbons toute la semaine, un autre se privait de sa première cigarette de la journée... et à la fin de la semaine, la Sainte Vierge remerciait, elle débordait de joie et disait que cela avait réussi ! Ce plan particulier s'était réalisé ! (L'une des précieuses petites miettes ramassées par Kathleen sous la table du Groupe de Prière est que, pour Dieu, seul importe l'amour !)


Quelques jours après le début des apparitions, Ivan, Marija, les soeurs de Vicka et d'autres amis (environ 16 en tout), étaient en train de parler de ce cadeau de Dieu pour eux : avoir choisi leur village ! Avoir donné à trois ou quatre d'entre eux de voir la Vierge, de pouvoir partager cela avec leur famille et tous ensemble car certains étaient cousins, d'autres simplement amis ! Ils habitaient tous le même petit hameau. Ils se dirent alors : « Pourquoi ne dirions-nous pas à Dieu que cela nous rend heureux, pourquoi n'irions-nous pas en haut de la montagne deux fois par semaine avec nos guitares pour chanter quelques chants au Seigneur et réciter un rosaire pour le remercier de nous avoir choisis ? » C'est ce qu'ils firent. Alors ces tout jeunes adolescents gravissaient la montagne, s'assayaient là-haut et chantaient. C'était même des chants traditionnels du pays, pas seulement des chants religieux. Ils chantaient pour remercier le Seigneur. Ils récitaient ensemble le rosaire. Ils bavardaient là-haut, assis sur la colline. Lors de la troisième ou la quatrième rencontre, je ne sais plus, Marija et Ivan étaient là et, pendant la prière, la Vierge leur apparut à nouveau (elle leur était déjà apparue à 18h40). Elle leur dit que le Père Céleste était tellement touché par leur gratitude, qu'il allait désormais lui permettre de leur apparaître deux fois par semaine ! C'est ainsi qu'ont commencé les apparitions du soir pour le groupe de prière. Elles commencèrent grâce à l'ouverture de coeur de ces jeunes, à ce clin d'oeil d'amour entre leurs âmes et leur Père du Ciel."

"Durant les premières années, raconte Kathleen, l'église était bondée et les gens, pleins de ferveur, chantaient toujours l' Ave Maria à la fin de la messe. Marija nous dit que, très souvent, la Vierge apparaissait de nouveau et elle passait et repassait en pleurant au-dessus des fidèles dans l'église. Un jour Marija lui demanda pourquoi elle pleurait. La Vierge lui répondit : « Parce que je ne savais pas que tant de gens m'aimaient ! »" (Selon l'observation de Kathleen, Marie pleurait de joie parce qu'elle ne s'attendait pas à être aimée, ce qui veut dire qu'elle n'est pas habituée à être aimée de nous !)


Très chère Gospa ! Nous t'aimons !
Oui, je serai un instrument du Ciel pour répandre la paix dans le monde !

 


Denis Nolan

(traduit de l'américain)



PS.   Le 31 janvier fut un grand jour à Rome pour la Communauté des Béatitudes et sr Emmanuel. Lors d'une belle cérémonie au siège du Conseil Pontifical pour les Laïcs, le Cardinal Stafford a remis officiellement à cette communauté, au nom du Saint Père, le décret de reconnaissance par le Saint Siège. Le 8 décembre 2002, le Conseil Pontifical pour les Laïcs avait en effet reconnu la communauté des Béatitudes comme Association privée et internationale de fidèles, de droit pontifical, avec personnalité juridique.
(L'histoire de cette nouvelle communauté est vraiment fascinante. Pour en savoir plus, voir les compte-rendus des 6 et 31 janvier 2003 à
www.Zenit.org.)