© Enfants de Medjugorje 2003
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Children of Medjugorje
President: Denis Nolan
Vice-President: Sister Emmanuel
Advisory Board:
Cardinal Jaime Sin
Cardinal Bernardino Echeverria, O.F.M.+
Archbishop Frane Franic
Archbishop D. Peter Chung
Bishop Nicholas D'Antonio, O.F.M.
Bishop Michael D. Pfeifer, O.M.I.
Bishop Donald Montrose
Bishop William Ellis
Fr. Daniel Ange
Ralph Martin

le 1er décembre 2003
2e jour de l'Avent

Chers enfants de Medjugorje,

Loués soient Jésus et Marie !

1 -  Aujourd'hui nos coeurs bondissent de joie, car cette date du 1er décembre indique que Noël est tout proche et que nous avons tout l'Avent pour baigner dans la joie d'une Vie qui doit venir ! Comment ne pas sympathiser avec Marie, Reine de la Paix, mère enceinte de huit mois qui sent en elle son Petit Enfant impatient d'arriver et qui entretient avec Lui un incroyable dialogue d'amour ! Je suggère que nous nous préparions à la venue de l'Enfant Jésus par un geste concret envers lui. Comment ?? En accueillant un enfant, en accueillant une vie ! "Tout ce que vous faites au plus petit d'entre les miens, c'est à Moi que vous le faites", dit Jésus (Mat. 25, 40). Comment accueillir un enfant ? Voici plusieurs pistes reçues dans la prière :

- A ceux qui ont des enfants : Après avoir prié dans la paix pour vos enfants, prenez au moins une heure durant cet Avent pour être avec eux gratuitement. Écoutez leurs besoins, leurs peines, leurs espoirs, tout ce qu'ils rêvent de partager avec vous et n'ont pu exprimer jusqu'à maintenant parce que vous n'aviez pas mis à part le temps nécessaire pour un dialogue d'amour avec eux. "Prenez le temps d'être avec vos enfants, écoutez-les, surtout lorsqu'ils ont de la peine", (message souvent rapporté par Ivan).

- A ceux qui sont mariés et parents : Soyez ouverts à la vie ! Songez à avoir un autre enfant.
"N'ayez pas peur d'avoir des enfants, craignez au contraire de ne pas les avoir !". "Plus vous aurez d'enfants, mieux ce sera !". "Ceux qui peuvent avoir des enfants maintenant et décident de ne pas les avoir, le regretteront amèrement un jour", (rapporté par Mirjana, voir PS). Rien ne peut remplacer une nouvelle vie ! Les maisons, les voitures et tous les biens matériels sur lesquels nous avons investi se retrouveront un jour sur un tas d'ordures, tandis que vos enfants rayonneront de joie et glorifieront Dieu pour toute l'éternité. Investissons dans la bonne banque, la banque de joie et optons pour les meilleurs taux de rapport !

- A ceux qui ne sont pas mariés (ou mariés sans enfants) : Faire un geste pour protéger et promouvoir la vie, comme le père Slavko le répétait souvent. Dans la prière, la Gospa montrera à chaque coeur ce qu'il peut faire. Aider une mère malade ou brisée. Soutenir un orphelin matériellement. Offrir au Seigneur de jeûner pour une mère qui projette d'avorter, (peut-être connaissez-vous cette mère; sinon, laissez la Sainte Vierge la choisir pour vous).  Garder gratuitement l'enfant d'une famille qui est dans le besoin.

- A tous : Renoncer pendant ce Temps de l'Avent à tout ce qui injecte dans le coeur le poison de l'impureté ou de la perversion. Demandez-vous, mes yeux absorbent-ils ce qui est pur ? Les médias que j'utilise (TV, Internet, jeux d'ordinateur, musique) sont-ils pornographiques, me mènent-ils à des obsessions, me poussent-ils à l'infidélité conjugale, le divorce, l'avortement... ? Demandez à la Gospa de pouvoir adopter dans la prière quelqu'un qui fait du mal à un enfant de quelque manière, elle vous montrera comment prier pour lui; et adoptez aussi l'enfant dans la prière.

Plus nous donnons, plus nous aimons avec la pureté de l'amour de Dieu. Comme l'a dit Jésus :
"Quiconque accueille un de ces petits, c'est moi qu'il accueille", (Luc 9,48). Mère Teresa, qui vient d'être béatifiée, est devenue la mère d'enfants innombrables : elle priait beaucoup et avait courageusement décidé d'être le prolongement du Coeur de notre Père Céleste en travaillant pour les plus pauvres des pauvres, y compris les pauvres spirituellement qu'elle trouva aux États-Unis. Lors d'un 'Prayer-breakfast' à Washington DC, elle pointa Madame Hillary Clinton et lui dit : "Ne tuez pas les bébés ! Donnez-les moi, je m'occuperai d'eux !".

2 -  Mary Elizabeth, 45 ans, enseignante dans un lycée américain, témoignage magnifiquement que rien n'est impossible à Dieu pour ceux qui ouvrent leur coeur dans la prière et se laissent vraiment conduire par l'Esprit Saint :

"En 1990, faire un pélérinage à Medjugorje nécessitait l'aval de mon mari : il s'agissait de faire un voyage transatlantique dans un pays communiste, de trouver l'argent que nous n'avions pas, et un baby-sitter pour les enfants. Mais l'appel était trop fort, il fallait que j'y aille. Quand j'ai abordé le sujet avec mon mari, il accepta de s'occuper des enfants. Je me demandais ce que j'allais bien trouver à mon arrivée là-bas, mais je pensais que cela me ferait une agréable coupure par rapport aux exigences de quatre petits enfants. Pendant de nombreuses années, j'ai pensé que j'étais une mauvaise mère parce que j'avais parfois besoin de me reposer pour reprendre mon souffle. Je savais que ce voyage m'aiderait à prendre du recul sur la vie, sur ma famille et sur le chemin à prendre pour notre avenir.

Vers le troisième jour du voyage, je donnai au prêtre ma liste typique de péchés et passai à travers le sacrement redouté de la confession. Le dernier soir, frustrée de ne pas comprendre un mot des homélies en croate, j'apportai à l'église un livre d'homélies en anglais. A peine ouvert, je tombai sur une homélie qui parla à mon coeur. Je savais que Dieu m'appelait à revenir à la réconciliation et je vis que j'avais encore à régler quelque chose qui m'empéchait d'avoir une relation plus étroite avec Dieu.

Au sortir de l'église, aucun bruit ne se faisait entendre. La noirceur du ciel rendait la température plus froide et l'esplanade déserte encore plus désolée. Bizarrement, je remarquai que dans la rangée des "boîtes à confession", comme je les appelle, deux lumières étaient allumées. Tandis que je me dirigeais vers ma pension, je sentis que Dieu me poussait vers les confessionnaux. Je ne voulais pas y aller, mais je fis un marché avec moi-même : si une des lumières est pour les anglophones, j'y vais. La première indiquait : Polonais. "Ouf", je pensais y avoir échappé. Mais la suivante indiquait : Anglais. Je respirai profondément et ouvris la porte.

Quand je m'agenouillai, le prêtre plaça un crucifix entre mes mains. Je commençai à parler ; le père semblait savoir pourquoi j'étais là et un voile se dissipa. La contraception, voilà le thème que je devais regarder en face. Comme bien d'autres catholiques de ma connaissance, mon mari et moi avions pratiqué le contrôle des naissances pendant nos années de mariage. Nous ne comprenions pas pourquoi l'Église donnait l'enseignement qui était le sien, et nous ne nous en préoccupions pas, (voir PS 2). Nous étions des adultes instruits et responsables ; notre attitude était en fait très arrogante. Mais, par la puissance du Saint Esprit, je compris que mon mari et moi avions laissé Dieu complètement en dehors de cet élément de notre mariage. Notre union était sensée être basée sur le sacrement de mariage, et pourtant nous nous donnions l'un à l'autre en tout, sauf en ce qui pouvait donner la vie. Notre relation ressemblait à une corde composées de trois brins, (chacun de nous deux et Dieu), Dieu étant le brin qui maintenait le sacrement de mariage. En excluant Dieu de notre union, celle-ci était incomplète et risquait de se défaire. Mon coeur avait totalement changé et je savais que ma vie changerait aussi. Dieu ne disait pas que nous devions avoir plus d'enfants, puisque nous en avions déjà quatre qu'il m'était parfois difficile d'élever, mais de nous ouvrir à lui dans notre union. Le lendemain, sur la route du retour, j'avais l'impression d'avoir entrevu le ciel. Combien de temps avais-je passé dans le confessionnal, je l'ignorais, mais quand je partis, je compris que Dieu allait me demander de faire certaines choses que je n'aurais jamais imaginées auparavant.

De retour à la maison, je dus expliquer à mon mari notre changement de plans. J'appréhendais un peu sa réaction, vu nos soucis financiers du moment. Lorsque je lui expliquai tout ce qui m'était arrivé et comment nous étions appelés à nous ouvrir vraiment à Dieu dans notre mariage, il fut entièrement d'accord. Bien sûr, il nous fallut apprendre beaucoup, ce que nous fîmes. Nous avons maintenant 23 ans de mariage et après 1990, nous avons eu quatre autres enfants; bien que cela ait demandé par moments beaucoup d'efforts, j'avoue que le plan de bénédiction de Dieu sur notre famille était plus grand que je n'aurais pu l'imaginer. Alors que les nids de nos amis commencent à se vider, nous avons toujours une maison pleine. Moi aussi, j'ai parfois soif de solitude, mais la joie réelle que les enfants apportent, même au milieu du bruit, de la confusion et des responsabilités, est vraiment un cadeau de Dieu. Nous avons pris le risque de nous ouvrir, d'être généreux envers Dieu, et nous avons trouvé en échange que Dieu ne se laisse jamais battre en générosité. Chaque fois que nous avons eu une nouvelle bouche à nourrir, Dieu y a pourvu d'une manière inimaginable. Bien sûr, nous devons être de bons intendants des cadeaux reçus, mais nous n'avons jamais manqué de rien et nous avons été bénis au centuple.

J'avais une immense soif d'apprendre quand je suis revenue, et mon mari s'est joint à moi dans cette recherche de vraie nourriture. Aujourd'hui, je suis mère de huit enfants merveilleux de 21 à 4 ans, dont certains, je l'espère, ont un appel à la prêtrise ou à la vie religieuse. J'enseigne la théologie (et non plus la comptabilité) à des adolescents qui ont soif de connaître Dieu, et c'est ma passion. Je brûle du désir de partager l'Évangile avec quiconque veut bien écouter. Moi aussi j'ai à lutter, je suis pécheresse et j'ai grand besoin de mon Rédempteur. Je sais toutefois que je peux faire toutes choses par le Christ qui vit en moi."


Chère Mère, avec ton aide, nous ferons tout pour que l'Enfant Jésus naisse dans nos coeurs et y soit heureux !

 

Sr Emmanuel
©2003 Children of Medjugorje

 


Nota Bene de Denis Nolan : Pour Noël, pensez à offrir à votre famille ou vos amis - même à votre ami le pasteur protestant - un livre ou une cassette sur Medjugorje où ils trouveront des témoignages puissants. Il reste juste assez de temps avant Noël !

Ne manquez pas la cassette sur l'Enfant-Jésus : "Enfant-Jésus, mon Dieu, mon Enfant !" (voir ci-dessous).

PS 1: Cité dans la cassette "Famille, ne te laisse pas détruire !" (voir ci-dessous)

Maria Multimedia vous propose des cassettes audio :

Ref 569, "Consacre ta mort, guéris de la peur !",  sr Emmanuel
Ref 635, "L'intercession",  père Jacques Philippe
Ref 612, "En quète de la présence de Dieu,  père Jacques Philippe
Ref 455, "Comment nous consacrer à Marie ?",  Ephraïm
Ref 491, "Le secret de Marie", 
selon st Louis de Montfort
Ref 479, "Famille, ne te laisse pas détruire !"
,  sr Emmanuel
Ref 578, "
Enfant Jésus, mon Dieu, mon Enfant !",  sr Emmanuel
Ref T57, "Témoignage sur l'amour",  père Jacques Philippe
Ref J155, "Amour un jour, amour toujours !",  père Denis Sonet
Ref 242 A, "Quand la mort sépare ceux qui s'aiment",  sr Emmanuel

Disponibles à Maria Multimedia, Route de Gonlay, F-35750 Iffendic, France
Tel, 02 99 09 92 10.  Fax, 02 99 09 92 29
E-mail 
M.M.M@wanadoo.fr
Prix : 4 Euros, plus 3 Euros de port par envoi.

(Demandez le catalogue gratuit, avec des centaines de titres !)


PS 2: Voir l'Encyclique du pape Paul VI, Humanae Vitae, sur le thème de la vie humaine. Toute famille chrétienne devrait la lire. Disponible dans les librairies religieuses.

Neuvaine de l'Immaculée Conception, encouragée par Saint Père !
du 30 novembre au 8 décembre.

1- Chaque jour une dizaine de chapelet, suivi de 3 fois l'invocation :
"O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous."

2- Une communion le 8 décembre ou entre le 30 novembre et le 8
décembre. Confession recommandée.

PRIERE : O Marie, Notre-Dame du Saint Rosaire, nous voulons nous consacrer à toi 

tout spécialement en cette année 2003, puisque notre Saint-Père
Jean-Paul II a voulu que cette année te soit particulièrement consacrée.
Que la méditation du Rosaire, enrichie des mystères lumineux, soit à ton école un chemin de contemplation plus profonde et d'imitation plus fidèle de ton divin Fils.

Donne aux familles qui méditent le chapelet une union et un amour plus fort qui les aident à surmonter les épreuves, et aux paroisses qui rassemblent les fidèles autour de toi, un nouvel élan missionnaire.

Reine du Rosaire, viens à notre secours, comme tu nous l'as promis,
devant les menaces, les dangers et toutes les guerres capables de nous anéantir.

Obtiens-nous la paix du coeur et partout la paix des armes.

Que rien ne nous éloigne de ton regard et de ta présence maternelle,

ô notre avocate si puissante sur le Coeur de Dieu !
Amen.
Imprimatur, Paris, 7 avril 2003


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