Autorisation est donnée de diffuser ce texte sous deux conditions :
1°) ne changer aucun mot
2°) citer la source "Enfants de Medjugorje" ainsi que l'adresse de notre site Internet en français <www.enfantsdemedjugorje.com>
ou de notre site Internet en anglais <www.childrenofmedjugorje.com> ou bien notre adresse e-mail <dnolan@childrenofmedjugorje.com>
 

15 mai 2002

Chers enfants de Medjugorje,

Loués soient Jésus et Marie ! 

1.   Quelle joie de voir que l'envoyé spécial du Pape, le Cardinal Etchegaray, ait pu célébrer une messe solennelle à Bethléem dimanche dernier ! Devant un millier de fidèles enthousiastes, il expliqua que "la paix entre les hommes, la paix entre les peuples ne peut naître et grandir que si elle existe d'abord dans chaque homme...", faisant ainsi écho à l'école de la Gospa à Medjugorje : "Si vous faites la paix dans votre coeur, alors de votre coeur coulera un fleuve de paix sur le monde entier" (25 fév 1991). Merci à tous ceux qui ont pris à coeur cette neuvaine pour la paix au Moyen Orient et pour les intentions urgentes du Saint Père avant son anniversaire, le 18 mai ! (Ceux qui n'auraient pas commencé peuvent prendre le train en marche !)

2.   Le Liban est un des pays les plus touchés par Medjugorje, et nombreuses sont les grâces accordées à leurs pélérins qui, notons-le, sont très bien encadrés spirituellement. A ceux qui douteraient de l'action très spéciale de la Vierge à Medjugorje, nous disons : Venez écouter les témoignages des Libanais le soir de leur départ !

Un exemple m'a été rapporté hier par Leila, 52 ans, veuve et mère de 3 enfants.

Elle habite dans la Plaine de la Bekaa et lorsqu'elle a décidé de venir à Medjugorje, son coeur était ravagé par l'angoisse et la tristesse. Sa soeur l'y avait poussée. Mais à cause du fardeau qui l'oppressait, elle était venue comme une automate, sans aucune conviction. Son mari est mort il y a quatre mois d'un cancer du foie, et à la suite de ce décès, elle ne priait plus, ne vivait plus, fuyait tout le monde et s'enfermait dans une révolte et une tristesse apparemment sans issue. Dès le 4ème jour de son pélérinage, elle téléphona à sa soeur, lui disant, désespérée :"Je ne sais pas ce que je suis venue faire ici, je me sens terriblement mal, encore plus mal qu'au Liban, c'est affreux, je ne trouve pas la paix, rien ne se passe, j'aurais mieux fait de rester à la maison !". Sa soeur l'encouragea alors, l'assurant qu'avec d'autres, elle priait fort pour elle et la portait sans relâche pour qu'elle trouve la paix, offrant messes et chemins de croix à son intention.

Vendredi dernier, le 10 mai, Leila se trouvait à la Croix Bleue (au pied de la Colline des Apparitions), hors de la foule rassemblée à l'église pour le rosaire. Une amie de son groupe arriva aussi et proposa de prier un chapelet. Leila s'assit sur une pierre et l'amie sur une autre. Elles prièrent en silence, pour respecter la prière d'autres personnes, des français, qui arrivaient. Alors Leila cria toute sa souffrance à la Vierge dans son coeur et lui dit :"Pourquoi m'as-tu laissée venir ici si c'est pour que je souffre encore plus qu'au Liban! Tu vois que je n'ai pas la paix, je t'en prie, aide-moi ! Et si tu vois quelque chose qui bloque la paix dans mon coeur, alors je t'en supplie, enlève-le, je n'en peux plus, bénis-moi, fais-moi un signe ! Si tu me libères, je te promets de dire un chapelet chaque jour de ma vie pour l'âme de mon mari."

Le ciel était très nuageux, il avait plu. Vers 18h 30, Leila leva les yeux, et surprise, elle vit le soleil bouger, se dégager et briller d'une manière plus intense que jamais, et pourtant elle pouvait garder les yeux fixés sur lui sans être éblouie. Il semblait se gonfler et pulser, allant et venant vers elle dans un mouvement semblable à celui d'un coeur qui bat. Il se transforma en une ostie immense, puis la Vierge apparut, les bras ouverts vers le bas, comme pour accueillir quelqu'un. Elle était en blanc, resplendissante de lumière, et près d'elle se tenait une croix de lumière. Puis Jésus apparut tout contre la Vierge, il portait sa couronne d'épines, et Leila ne voyait que son visage, maculé de sang. Il regardait Leila qui se mit à pleurer, n'en croyant pas ses yeux. Elle resta ainsi les yeux fixés sur lui durant 20 minutes, sans pouvoir bouger. Son amie l'entendit dire tout fort plusieurs fois en libanais : "Ne partez pas, restez encore !". De leur côté, d'autres personnes présentes, dont quelques français, voyaient la même chose, mais sans le visage du Christ.

 Après cet évènement, Leila ne pouvait que répéter : "Merci mon Dieu pour la grâce que vous m'avez donnée !"

Je ne veux pas livrer la description détaillée de ce que Leila a vu, encore moins me prononcer sur cette manifestation privée. Mais si l'on reconnaît un arbre à ses fruits, nous voyons tous que Leila est devenue une autre personne; n'est-ce pas là l'essentiel ? La paix l'a saisie profondément, la prière est revenue couler dans son coeur et surtout, son terrible blocage vis à vis de son mari a sauté. Pour la première fois, Leila a pu donner le pardon qu'elle n'avait jamais pu donner auparavant, pardonner les années de souffrance conjugale que ce décès avait comme enfermée dans son coeur, sans possibilité d'en sortir. Peu importe ce que Leila a vu de ses yeux, mais une chose est sûre, elle est devenue toute légère et son bonheur est indicible ! La paix intérieure s'est enfin répandue en elle ! Le soir même, elle rappelait sa soeur pour lui dire en pleurant de joie : "J'ai vu la Vierge, j'ai vu Jésus !".

Beaucoup de personnes, comme Leila, restent figées dans la révolte et l'amertume après la mort d'un proche, lorsque des pardons n'ont pas pu être échangés du vivant de ce proche. Beaucoup pensent alors qu'il est trop tard pour faire la paix, ils croient avoir définitivement raté l'occasion de se réconcilier avec le défunt qui désormais ne peut plus leur parler. Il en résulte de graves perturbations dans l'âme, dont le Malin se sert facilement, jusqu'à pousser parfois au désespoir celui qui reste.

Mais les grâces de Dieu ne sont pas limitées par le temps et les circonstances ! Avec lui, il n'est jamais trop tard, surtout pour la miséricorde. Combien il est important de faire la paix avec les morts comme avec les vivants ! Dieu accorde cette grâce de libération, il faut la désirer et la lui demander. De l'autre côté du voile, le défunt voit les choses bien différemment d'alors. L'erreur est de figer l'image du défunt dans l'état où il était en nous quittant, comme si sa mort était son point final. Or, il en est tout autrement pour lui ; sa sortie de ce monde l'aura au contraire transformé profondément, plus profondément qu'aucune conversion spectaculaire ne l'aurait fait sur terre. Même s'il souffre encore au Purgatoire, il aime désormais tous les hommes d'un amour pur, sans mélange, totalement insufflé par Dieu ; désormais il ne peut plus pécher, il désire pour les siens ce que Dieu lui-même désire pour eux : il épouse de tout son être la volonté de Dieu et la chérit. Ainsi, les mauvais souvenirs qui pourraient persister dans le coeur de ceux qui restent, sont pour ainsi dire "périmés", d'où l'importance de s'en libérer au plus vite. 

Nombreuse sont les personnes en deuil rencontrées à Medjugorje. Je constate que la Mère de Dieu intervient avec puissance pour consoler ses enfants, elle balaye ces vieilleries qui paralysent tant de coeurs. Il suffit de le lui demander et de s'ouvrir sincèrement à cette grâce de renouveau ; alors la vie s'engouffrera dans ces coeurs, comme le montre l'expérience de Leila, (le plus souvent sans vision ni manifestation extraordinaire !).

3. Marija est repartie en Italie où elle habite avec sa famille, Vicka est revenue d'une mission au Mexique. Ivan est rentré le 10 à Medjugorje après sa longue absence "hivernale". Les réunions de prière du groupe et les apparitions sur la montagne la nuit vont reprendre, à la plus grande joie des pélerins.

                            

 Chère Gospa,
 Secours des chrétiens et Refuge des pécheurs,
prie pour nous !

 

                                                                                                                            Sr Emmanuel                           

                                                                                                                              © Enfants de Medjugorje 2002