© Enfants de Medjugorje 2002
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15 février 2002

Chers enfants de Medjugorje,

Loués soient Jésus et Marie !

1.  Parmi les hôtes de Vicka et Mario pour leur mariage, Térésa, de Sicile (62 ans), nous a raconté :

     "Je suis la douzième de 14 enfants. Mon père blasphémait contre Dieu et il nous battait, ma mère et les enfants. Nous avions faim, nous dormions à trois dans le même lit. A 9 ans, j'ai reçu l'appel à me faire religieuse, mais mon père ne l'a pas permis car il voulait que je travaille pour aider ma famille. Je me suis mariée et me suis attiédie dans la foi. Mon mari croyait peu mais nous allions à la messe du dimanche.

     "En 1998, atteinte d'un cancer de l'utérus, j'ai subi une hystérectomie suivie d'une chimiothérapie et radiothérapie. Quelques mois plus tard : cancer du sein, nouvelle ablation, nouvelle radiothérapie. Puis mon mari est tombé très malade et j'ai dû le soigner, jusqu'à sa mort il y a deux ans. A bout de force, je fis de nouveaux examens. On diagnostiqua alors un cancer du foie. Je souffrais dans tout mon corps, je vomissais continuellement. Je décidai de faire une retraite à San Giovanni Rotondo, l'ancienne paroisse du Padre Pio, afin de réorganiser ma vie pour les mois qui me restaient à vivre. Trop d'épreuves m'écrasaient. Les médecins voulaient m'opérer une troisième fois, il me fallait prendre une décision.

     "Durant la première nuit à San Giovanni, le 21 juin 2000, j'ai vécu une étrange expérience, je crois qu'il s'agit d'un rêve, mais je n'en suis pas sûre. Je me trouvais dans la salle d'attente de l'hôpital, j'attendais mon tour car on devait m'appeler pour subir cette opération. La porte s'ouvrit et une jeune femme entra. C'était une infirmière vêtue d'une blouse blanche. Ses cheveux bruns étaient attachés en queue de cheval. Elle vint droit vers moi et me dit : "Vous pouvez partir, vous êtes guérie". Eberluée, je bredouillais que je ne pouvais pas partir car j'étais venue pour une opération. Elle répéta : "Si ! Vous pouvez partir, vous êtes guérie". A nouveau, je lui dis : "Il doit y avoir erreur, je suis programmée pour cette opération". Alors, avec beaucoup d'autorité, elle me dit : "Mais puisque je vous dis que vous êtes guérie !"

     "Le lendemain matin, cette "rencontre" était très vive en moi. J'en ai parlé avec le prêtre, qui me dit : "On verra bien avec le temps si cela est vrai ou faux. En attendant, vous devez faire vous-même le choix de subir ou non cette opération". Je décidai de ne pas me faire opérer. A vrai dire, durant cette même nuit, mes douleurs avaient totalement disparu. Je me remis à manger normalement, je repris du poids, je pouvais dormir, marcher, comme une personne en bonne santé. Une très grande force était revenue dans tout mon être. Oh ! J'ai oublié de dire que ma première pensée en me réveillant après ce rêve était Medjugorje : "Je dois aller à Medjugorje !" Un intense désir d'y aller m'avait saisie, et pourtant je ne savais presque rien sur Medjugorje : un village perdu de Bosnie-Herzégovine, quelques apparitions à de jeunes bergers... Voilà tout ce que j'en savais ! Cette retraite à San Giovanni Rotondo fut un temps de résurrection pour moi et je décidai de changer de vie, de mettre Dieu à la première place. Après la retraite, je cherchai un moyen d'aller à Medjugorje et je finis enfin par trouver, en Sicile, un pèlerinage organisé pour le Jour de l'An. On m'invita aussi à participer le jeudi soir à un groupe de prière basé sur les messages de la Reine de la Paix. Chaque message m'allait droit au coeur et la joie m'envahissait de plus en plus.

     "Arrivée à Medjugorje, je fus conquise par la grâce du lieu dès le premier jour, en faisant le Chemin de Croix sur le mont Krizevac. Le lendemain nous allâmes écouter Vicka. En la regardant, je me disais : j'ai déjà vu ce visage quelque part, mais où ?

     "Alors, je revis comme dans un flash la scène de ma nuit à San Giovanni et m'exclamai : "C'est elle ! C'est elle cette jeune femme en blanc qui est venue me dire : tu peux partir, tu es guérie !" J'étais émerveillée et je regardais cette lumière dans son regard, ces rayons d'amour qui sortaient de son visage. Plus tard, j'eus l'occasion de lui raconter cette nuit où elle était venue me visiter et elle me dit simplement, en souriant : "Rendons grâce à Dieu !"

     "Ma vie se partage maintenant entre mon apostolat en Sicile et mes retraites de prière à Medjugorje. Je sais que la Gospa a un plan sur moi à travers cette guérison et cette liberté qui m'est donnée. Ma joie est d'être son instrument, ce sera comme elle voudra !"

     Ceci n'est que le début du témoignage de Térésa, cette femme simple, discrète et remplie de feu, qui a rejoint les apôtres de la Gospa. L'irruption de Vicka au coeur de sa détresse montre qu'il n'est pas besoin de courir après les voyants, mais qu'il est important de s'ouvrir à Dieu et de le laisser changer notre vie. Car, pour nous porter secours, Dieu dispose de millions d'anges, il n'est jamais à court de grâces pour nous aider ni à court d'imagination pour nous visiter. Pourquoi a-t-il choisi Vicka pour Térésa cette nuit-là ? Nous ne pouvons pas répondre à cette question mais, heureusement, nous pouvons rendre grâce !

2.  La Vierge nous dit dans son dernier message : "En ce temps, tandis que vous vous retournez encore sur l'année passée, je vous appelle, petits enfants, à regarder profondément dans votre coeur et à être plus près de Dieu et de la prière". Effectivement, la tentation serait d'arrêter nos regards sur l'oeuvre du mal et ses conséquences. C'est là que l'Ennemi veut nous entraîner, et ce serait une nouvelle victoire pour lui ! Voici quelques mots de Vicka sur l'événement du 11 septembre à New York :

     Vicka : "Tu sais, nous ne devrions avoir peur de rien. Le Seigneur n'a pas voulu donner un choc. Il faut regarder les choses avec d'autres yeux. Dieu a voulu donner une leçon. Tous, lorsque arrive une chose laide, terrible, nous laissons entrer le désespoir. Mais nous devons être prêts, car cela fait 20 ans que la Gospa nous appelle en nous disant que par le jeûne et la prière nous pouvons éloigner les guerres, arrêter les guerres. Il faut que nous soyons prêts ! Dans nos familles nous devons penser davantage à Dieu, et alors tout le reste viendra aussi. Mais aujourd'hui nous avons oublié Dieu. On le met au 2ème plan, ou même, il n'existe plus dans nos familles. Alors nous devons changer ! Que Dieu soit vraiment à la première place et tout le reste viendra. Nous ne devons pas avoir peur. Ce n'est pas Dieu qui veut bombarder ou faire du mal, mais non, Dieu veut nous sauver ! Il veut nous aider ! A travers ce signe de New York, il veut nous réveiller ! La Gospa, elle aussi, ne fait que nous donner l'espérance et la confiance."

     Nous savons combien Vicka est proche de ceux qui souffrent. Mettons Dieu à la première place, et nous ne laisserons pas une telle tragédie se reproduire !

 

Chère Gospa, c'est dans ton étreinte
que nous trouvons refuge !

 

Sr Emmanuel                           

© Enfants de Medjugorje 2002                  


     P.S.  Nous vous invitons à relire ce commentaire donné l'an dernier par Vicka sur le Carême, extrait de nos "Nouvelles Bimensuelles" du 15 mars 2001 :

     Vicka : "Bien souvent, nous voyons le Carême comme un temps où l'on fait des sacrifices et où l'on s'exerce au renoncement en abandonnant café, alcool, chocolat, cigarette, télévision, ou ce à quoi nous sommes le plus attachés. Mais nous devons renoncer à ces choses par amour pour Jésus et Marie et veiller à ne pas en tirer une gloire personnelle. Souvent, nous attendons avec impatience la fin des 40 jours pour pouvoir boire à nouveau, reprendre la télévision, etc..., mais là n'est pas la bonne manière de vivre le Carême.

     "Certes, la Sainte Vierge nous demande des sacrifices mais elle nous le demande toujours, pas seulement pendant le Carême. Pendant le Carême, nous devons offrir à Dieu tous nos désirs, nos croix, nos maladies, nos souffrances, afin de pouvoir marcher avec Jésus, cheminer avec lui vers le Calvaire. Nous devrions avoir à coeur de l'aider à porter sa croix et aussi lui demander : "Seigneur, comment puis-je t'aider ? Qu'est-ce que je peux t'offrir ?" Car c'est pour nous tous qu'Il porte sa croix. Je ne dis pas qu'Il n'est pas capable de porter sa croix, mais quand on se joint à lui du fond du coeur, alors cela devient très beau. Je ne m'adresse pas à Lui seulement quand j'ai besoin de Lui, mais je marche avec Lui quand Il a le plus besoin de moi, quand Il souffre pour nous.

     "Très souvent, quand nous avons une croix que nous pourrions Lui offrir, nous disons au contraire ceci dans la prière : "Seigneur, je t'en prie, enlèves cette croix de mes épaules, c'est trop lourd, je ne peux pas. Pourquoi cette croix tomberait sur moi et pas sur quelqu'un d'autre ?" Non ! Ce n'est pas ainsi que nous devons prier. La Gospa nous dit que nous devrions plutôt lui dire : "Seigneur, je te remercie pour cette croix, je te remercie pour le grand don que tu me fais !"

     "Très rares sont ceux qui comprennent la grande valeur de la croix et la grande valeur du don de nos croix quand elles sont offertes à Jésus. Nous pouvons tant apprendre à travers ce don d'une croix ! En ce temps de carême, nous devons comprendre par le coeur combien Jésus nous aime et nous devrions marcher à ses côtés avec un immense amour, et essayer d'être unis à Lui dans sa Passion. Voici le sacrifice qu'Il attend de notre part. Alors, marchons ainsi et alors lorsque le jour de Pâques arrivera avec le jour de la Résurrection, nous ne regarderons pas la Résurrection de l'extérieur, mais nous rescuciteront aussi avec Jésus. Car nous serons devenus libres intérieurement, libres de nous-mêmes et libres de nos attachements. Ceci n'est-il pas merveilleux ? Nous serons capables de vivre son amour et sa résurrection à l'intérieur de nous-mêmes !

     "Chaque croix reçue a une raison d'être. Dieu ne donne jamais de croix sans raison, sans signification. Il sait à quel moment Il va nous enlever cette croix. Lorsque nous avons une souffrance, remercions Jésus pour ce don et disons lui aussi : "Si tu as un autre cadeau pour moi, je suis prêt. Mais d'abord, je Te supplie de me donner Ta Force, ainsi j'aurai le courage ma croix et d'aller de l'avant avec Toi, Seigneur !"

     "Je me souviens de la manière dont la Gospa m'a parlé de la souffrance lorsqu'Elle me dit : "Si vous saviez la grande valeur de la souffrance !" Cela est vraiment une très grande chose ! Et alors, le reste dépend entièrement de nous, si nous sommes prêts pour cela. Tout va dépendre de notre oui à Jésus. Cela prend toute une vie pour apprendre cela et aller de l'avant. Chaque matin, lorsque nous nous réveillons, nous pouvons commencer notre journée avec Dieu. La Gospa ne nous demande pas de prier toute la journée mais de mettre la prière à la première place, de mettre Dieu à la première place et alors, de réaliser nos travaux et aller de l'avant dans tous les domaines de notre vie, visiter les malades, etc. Lorsque nous faisons un acte de charité sans prier, ce n'est pas valable. De la même façon, lorsque nous prions et que nous n'agissons pas d'une manière charitable, ce n'est pas valable non plus. Ces deux choses, la prière et la charité, marchent toujours ensemble. Et ainsi, jour après jour, nous allons de l'avant."

     Sachant combien Vicka a souffert et comment elle donne sa vie pour les pélerins qui la visitent à Medjugorje, ces mots revêtent une signification très spéciale. Vicka vit vraiment le chemin de la croix avec Jésus chaque jour et elle sait quelle joie cela lui apporte. Quel merveilleux conseil elle nous donne là pour ce carême !

     Chère Mère, en ce carême, aide-nous à prier avec un véritable amour et à agir avec la charité que Jésus aurait à notre place.


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