1. Des pèlerins de New York nous
ont dit qu’aux Etats-Unis, de nombreuses paroisses ont organisé des temps de
prière en souvenir de la tragédie du 11 septembre. Unissons-nous à eux de tout
notre coeur et consacrons une heure de notre temps pour implorer Jésus et la Reine de la
Paix d'accorder au monde miséricorde et guérison.
2.
Le 24 août,
Jelena Vasilj a épousé Massimiliano Valente à l’église st Jacques de Medjugorje.
Ce fut un mariage joyeux et très priant ! (Photos, voir PS 2 ). La voyante
Marija Pavlovic-Lunetti était témoin. Il est rare de voir des jeunes mariés aussi beaux
et aussi radieux ! Une semaine auparavant, ils étaient venus chez nous et nous avions
longuement échangé ensemble sur les valeurs du couple chrétien. Rappelons que,
pendant des années, Jelena a été enseignée par la Vierge à travers des locutions
intérieures, sous la houlette du père Tomislav Vlasic, et qu’elle a été choisie
par la Vierge pour guider un groupe de prière, jusqu’à son départ aux Etats-Unis
comme étudiante, en 1991. Voici quelques-unes des réponses de Jelena à mes questions :
Sr Em : Jelena,
je sais que tu es totalement ouverte à la volonté de Dieu dans ta vie. Comment as-tu
discerné que ta voie était plutôt celle du mariage ?
Jelena : Je vois toujours la beauté des deux vies ! Et d'une certaine manière, je
reste encore attirée par la vie religieuse. La vie religieuse est une très belle
vie et je le dis en toute liberté devant Massimiliano. Je dois aussi ajouter que je
ressens une certaine tristesse en pensant que je ne vivrai pas l’idéal de la
vie religieuse ! Mais je vois que par la communion avec un autre être humain, je
grandis. Massimiliano m’aide à être davantage la personne que je dois devenir, en
tant que personne humaine. Certes, j’avais auparavant l'occasion de croître
spirituellement, mais cette relation avec Massimiliano m’aide beaucoup à
croître comme personne humaine et à développer d’autres vertus. Elle m'aide
à avoir une foi plus concrète. Avant, j’étais souvent emportée dans des
expériences mystiques et je vivais en quelque sorte un enchantement spirituel. À
présent, en communiant avec un autre être humain, je suis rappelée à la croix et je
vois ma vie gagner en maturité.
Sr Em :
Qu'entends-tu par : être rappelée
à la croix ?
Jelena : Il faut mourir un peu
quand on se marie ! Autrement, on reste très égoïste dans sa recherche de
l’autre, au risque dêtre ensuite très déçu; surtout quand on espère que
l’autre pourra enlever nos peurs ou résoudre nos problèmes. Je pense qu’au
début j'allais vers l’autre un peu comme vers un refuge. Mais heureusement,
Massimiliano n’a jamais voulu être pour moi ce refuge où me cacher. Je pense que
pour nous, les femmes, notre moi profond est assez émotionel et nous recherchons un
homme qui puisse en quelque sorte nourrir nos émotions. Or, si cette attitude devait
durer, nous resterions des petites filles et nous ne grandirions jamais.
Sr Em : Comment as-tu choisi Massimiliano ?
Jelena :
Nous nous sommes
rencontrés il y a trois ans. Nous étions tous les deux étudiants en Histoire de
l’Église. Entrer en relation avec lui me poussait à me dépasser et me faisait
vivre une réelle croissance. Massimiliano peut se montrer très attentif et très
constant dans sa manière d'être. Il s’est toujours révélé très vrai et sérieux
dans ses décisions tandis que moi, je m’emballe facilement. Il possède
de magnifiques vertus ! Ce qui m’a surtout attirée chez lui, c'est
son amour de la chasteté. J’ai éprouvé de plus en plus de respect pour lui et
j’ai souvent constaté qu’il préférait ce qu’il y avait de bon en moi. Je
crois que pour une femme, éprouver du respect pour un homme peut représenter une
vraie guérison, car elle est si souvent regardée comme un objet !
Sr Em :
Quelle attitude
recommanderais-tu à des jeunes qui s’aiment et pensent au mariage ?
Jelena : La relation commence par une sorte
d'attirance, qu’il ne faut pas ignorer. Mais on doit aller plus loin. Si
l’on ne meurt pas à soi-même, l’énergie physique ou chimique disparaît alors
très facilement. Après, il ne reste plus rien. Il est bon que cette période 'amoureuse'
s'évanouisse rapidement, car le fait de s'enticher l'un de l'autre empêche de voir la
beauté de l’autre, même s'il sert à l'attirer. Il est probable que si Dieu ne nous
avait pas fait ce don, les hommes et les femmes ne se marieraient pas ! C'est donc
providentiel. Pour moi, la chasteté est le don qui permet au couple d'apprendre à
aimer vraiment, car la chasteté s’étend à tous les domaines de la vie du couple.
Si l’on n’apprend pas à se respecter l’un l’autre, la relation finit
par se détruire. Lorsque nous nous consacrons dans le Sacrement du mariage, nous
disons : « Je t’aimerai et t’honorerai ». L’honneur ne
devrait jamais être séparé de l’amour.
La suite dans
d’autres nouvelles…
Beaucoup d’entre vous ont entendu parler d’un article sur le P. Jozo, paru dans un journal croate de Zagreb le 24 août. Il est cité dans un News Flash spécial que Denis et Cathy Nolan ont publié le 28 août, avec quelques commentaires. En réalité le père Jozo a été surpris de recevoir la Bénédiction Apostolique du Pape signée de sa main le 23 août (voir News Flash sur le site www.childrenofmedjugorje.com ou www.enfantsdemedjugorje.com ). Nous espérons en savoir plus bientôt, c'est important !
3. Il se trouve qu'il y a deux jours, on m'a raconté un petit fioretti du pape qu’il me semble à propos de rapporter maintenant. Ewa Jurasz, la traductrice polonaise de l’Écho de Marie Reine de la Paix, participe à la retraite qui a lieu ces jours-ci pour tous les traducteurs de l’Écho. Lorsqu’elle apprit la nouvelle sur le Père Jozo et le Pape, elle téléphona à un couple de Cracovie, Zofia et Marec Skwarnicki, pour leur en faire part. Ce sont en effet de grands amis du Saint Père depuis de nombreuses années. Marec est un poète célèbre, un peu plus jeune que le pape, et il est très aimé en Pologne (voir PS 3). Aussi, à l’autre bout du fil, la réaction ne se fit pas attendre : Zofia se mit à parler du dînner qu’elle, Marec et quelques autres convives avaient pris avec le pape peu avant la journée consacrée aux Laïcs, durant l’Année Jubilaire 2000, le samedi 25 novembre pense-t-elle (elle n’avait pas encore eu vent de la mort du père Slavko).
Avant le repas, elle fit cadeau au pape du magnifique livre du père Jozo, intitulé Comme elle le demande. Lorsque le Saint Père vit le livre, il s’exclama : « Oh ! Jozo ! » (non pas « Père Jozo », mais « Jozo ! »). Puis, au lieu de poser le livre sur la pile de livres qu’on lui avait déjà offerts, il le mit vite à part et le couvrit pour être sûr qu’il ne serait pas emporté avec les autres. Après le dîner, Mgr Stanislaw Dziwisz qui ramassait tout ce qui était auprès du pape, trouva le livre et le prit. Mais le pape l’arrêta net, lui reprit le livre et dit devant tout le monde : « Non ! Celui-ci, je l’emporte avec moi dans ma chambre ! » Simples fioretti …
Chère Gospa, quel bonheur de t'appartenir !Nous n'aurons jamais fini de sonder les trésors de ton coeur !
Sr Emmanuel
© Enfants de Medjugorje 2002