1.   Michael, un jeune Américain, est venu à Medjugorje en mars dernier. Il vient de m'envoyer la lettre que voici. Elle peut nous encourager et inspirer chacun de nous dans son appel personnel à prier au sein de ses occupations quotidiennes :

Deux mois après mon retour de Medjugorje, Annie, ma femme, reçut le sacrement de Confirmation. Pendant la cérémonie, nous avons prié ardemment pour que l'Esprit Saint nous envahisse à travers ce sacrement, et nous avons reçu une extraordinaire effusion du Saint-Esprit. Les grâces que je reçus ouvrirent de façon toute spéciale mon coeur à Jésus, qui me parla clairement pendant la messe. Je sentis sa présence comme s'il me regardait droit dans les yeux pour retenir mon attention et empêcher ma prière maladroite de se mettre en travers. Il dit  "Michaël, ta tâche est de prier pour avoir la paix dans ton coeur. Je vais m'occuper de toutes ces autres choses qui te préoccupent. Mais toi, tu es appelé à prier seulement pour la paix dans ton coeur. En faisant cela, tu me deviendras un instrument par lequel j'apporterai la paix au monde. A partir de maintenant, je t'appelle à prier seulement pour obtenir la paix dans ton coeur, comme ma Mère te l'a enseigné à Medjugorje. Et moi, je pourvoirai à tout le reste."

Jusqu'à maintenant je n'ai parlé à personne de cette expérience incroyable.

Le lendemain, alors que je priais le chapelet avec mes parents, ma mère se mit à raconter comment nous sommes parfois appelés à prier pour des choses particulières. Elle raconta comment Jésus avait enseigné Mère Nadine Brown, lui demandant de ne pas prier pour sa famille, mais plutôt pour d'autres intentions. Après avoir prié docilement pendant un an comme Jésus l'y avait invitée, Mère Nadine se rendit compte que sa famille recevait d'incroyables bénédictions, parce qu'elle avait renoncé à ses propres intentions et avait prié pour ce que Jésus lui avait demandé. En entendant cela, je compris pleinement le sérieux de ce que Jésus m'avait dit. Ma vie de prière changea énormément. Bien que ma paix risque encore de se laisser troubler, j'arrive à la retrouver et la garder dans mon coeur en priant pour la paix et rien que pour la paix. Tout le reste, qui demeure important pour moi et qui autrefois alourdissait ma vie de prière, est grandement béni par Dieu, maintenant que je prie seulement pour la paix dans mon coeur.

Quand j'étais à Medjugorje, cette paix reçue n'a pas envahi seulement ma vie de prière. J'ai réussi à m'accepter tel que je suis, même au point de plaisanter et de me joindre facilement aux autres, laissant paraître ma vraie personnalité.  Vers la fin du séjour, je me suis même demandé si je n'étais pas devenu un peu une cause de dissipation pour le groupe, parce qu'extérieurement j'avais l'air joyeux et le coeur léger. Mais au retour, une fille de notre groupe m'a expliqué combien elle avait souffert durant des années. Lorsqu'elle se trouvait dans un groupe, elle perdait toute confiance en elle et ne pouvait plus dire un mot. Sa souffrance affectait tous les domaines de sa vie. Or, sur le Mont Krizevac, Dieu la toucha au plus profond d'elle-même et elle fut soulagée de son fardeau pendant le reste du pèlerinage. Elle m'expliqua qu'en restant à plaisanter auprès de moi avec les autres, elle sentait que Dieu commencait à l'ouvrir et à la guérir. En réalité, elle me remercia d'avoir été un instrument de grâce, par lequel Dieu avait pu la guérir. Cela me bouleversa. Je ne m'en étais pas rendu compte, moi qui croyais au contraire avoir dissipé tout le monde! Elle est rentrée guérie de son inhibition et, à ce jour, c'est une personne toute transformée.

Dieu m'a montré combien il est important d'avoir la paix dans notre coeur !" (traduit de l'américain).  

A Medjugorje la Gospa nous enseigne que notre tâche est de prier pour la paix, de veiller tout d'abord à être personnellement dans la paix de Dieu et à ne pas prier par peur ou sentiment de frustration. S'inquiéter de quoi que ce soit d'autre en priorité serait un désorde car "tout le reste Dieu le voit et il pourvoit", nous dit la Vierge le 25 avril dernier. Michaël a répondu à cet appel et nous apprend que cela fut riche en bénédictions pour lui. Puissions-nous tous trouver notre chemin vers cette paix que Dieu seul peut donner; il la donne au monde à travers nous individuellement.

A l'issue de sa mission en Azerbaïjan la semaine dernière, le Saint Père déclara : "Aussi longtemps que j'aurai encore du souffle en moi, je crierai : 'Paix, au nom de Dieu !'. Et lorsque des mots s'unissent à d'autres mots, un choeur nait, une symphonie qui s'étend à toutes les âmes, éteint la haine, désarme les coeurs !"

2. D'après les média, lorsque le Pape fut informé des scandales récents dans l'Église, il sembla être frappé physiquement, blessé dans son corps. (Hier soir, Fête de la Visitation, la Gospa pria à nouveau longuement pour les prêtres durant son apparition sur la montagne). Des années auparavant, le 'Pape du Troisième secret de Fatima' faillit déjà être tué, mais par balles tirées sur sa personne, le 13 mai 1981. La Gospa nous appelle de Medjugorje : "Priez, petits enfants, pour la santé du plus cher de mes fils qui souffre et que j'ai choisi pour ces temps", (2 août 1994). En réponse à cet appel, certains offrent les trois premiers 'AVE' du chapelet pour la santé du Saint Père, surtout depuis qu'il a lui-même demandé aux laïcs de prier pour sa santé, afin qu'il puisse remplir la tâche qui lui a été confiée par Dieu et continuer à guider l'Église en cette période cruciale. Je suis convaincue que "le temps de grâce" que nous avons aujourd'hui est lié à la présence de Jean Paul II à la tête de l'Église. Nous ne savons pas quand le Seigneur viendra rechercher son serviteur, ni quand se termineront les apparitions à Medjugorje. Alors prions avec encore plus de sérieux pour le Saint Père pendant qu'il en est encore avec nous !

                                                                                                                                        Sr Emmanuel 
                                                                                                                                          © Enfants de Medjugorje 2002