Chers enfants de Medjugorje,

Loués soient Jésus et Marie !

Depuis des mois j'ai un rêve : pouvoir aller chaque jour sur les montagnes et consacrer davantage de temps à la prière, loin des ordinateurs... Nous savons tous combien la prière peut transporter les montagnes ! Par ailleurs, je souhaite avancer mon livre sur l'Eucharistie. L'idée que ces 2 rêves peuvent devenir réalité me comble de joie. J'ai donc décidé d'écrire une fois par mois ces Nouvelles, le 15 du mois, et j'ai demandé à quelques amis pénétrés de l'esprit de Medjugorje et proches de nous depuis longtemps, de se charger des Nouvelles du 1er du mois.

Aujourd'hui, c'est Denis Nolan qui prend la relève...

Dieu vous bénisse ! Sr Emmanuel

1.   "Que mon appel ne reste pas ignoré !". C'est en nous et en notre réponse que Jean-Paul II place ses espoirs pour la paix dans le monde ! Il nous reste dix mois (l'Année du Rosaire s'achève en octobre 2003). Que rien ne puisse nous en détourner !

Les Israélites ne se sont pas laissé distraire par les railleries provenant des remparts de Jéricho. Ils firent comme on leur avait dit de faire et continuèrent tout simplement à prier et à chanter en marchant autour des remparts. L'analogie n'est pas inappropriée. Avec l'Année du Rosaire, le pape Jean-Paul II déclare la guerre au Mal. Il dit à l'Ennemi que là où le Mal a été vainqueur dans le monde, ces victoires seront désormais inversées. Neuf jours après avoir dit au monde entier que la paix - dans la famille et dans le monde - arriverait par les Enfants de la Vierge qui réciteraient cette simple prière, la Gospa nous lança cet appel :  "Petits enfants, croyez que, par la simple prière, des miracles peuvent s'accomplir !" (25 0ct. 02). Nous avons maintenant notre Jéricho ! "Particulièrement maintenant, en ce temps de grâce, que votre coeur désire ardemment la prière. Je suis proche de vous" (25 nov.02) !

Dernièrement, à l'église de Medjugorje, j'ai remarqué une jeune pèlerine d'Espagne qui repartait en larmes. Quelqu'un l'avait interrogée sur la marée noire au large des côtes de son pays. Elle souffrait tellement qu'elle ne pouvait parler. Je l'ai cherchée en vain à la sortie, je voulais lui lire ce que la Gospa avait dit quelques années plus tôt (25 janv. 91), lors d'un autre terrible déversement pétrolier causé par Sadam Hussein dans le Golfe Persique, une catastrophe géologique d'une ampleur telle que les journaux disaient qu'en fait, la terre pourrait ne jamais s'en remettre ! Ce même jour, la Sainte Vierge donnait ce message : "Chers enfants, Satan est puissant et il veut détruire non seulement la vie humaine mais aussi la nature et la planète sur laquelle vous vivez... Dieu m'a envoyée parmi vous pour vous aider. Si vous le voulez bien, emparez-vous du Rosaire ! Un simple Rosaire peut faire des miracles dans le monde et dans vos vies !"

Avec cette Année du Rosaire, c'est comme si le Pape avait déclaré la guerre à l'Ennemi (beaucoup ont remarqué que Rosarium virginis Mariae semblait venir en direct de l'école de la Vierge à Medjugorje !) Il compte sur chacun de ceux qui ont été formés par la Vierge (qui nous dit : "Priez ! Pourquoi hésitez-vous ? Contentez-vous de prier. Moi, votre Mère, je prendrai soin du reste", le 25 fév. 84). Ne nous alarmons pas de toutes ces explosions par lesquelles l'Ennemi vise à détourner notre attention (par les medias entre autres). N'y prêtez aucune attention ! En réalité, c'est le début de l'effondrement des  victoires de l'Ennemi, cela ressemble au bruit que font ces immenses icebergs juste avant de se disloquer et de s'éfondrer dans la mer. Cette bataille est décisive. "Que le chapelet soit toujours entre vos mains comme signe pour Satan que vous m'appartenez" (25 fév. 88). Ne perdons pas un seul jour des dix mois qui nous restent de l'Année du Rosaire !

2.   L'autre jour, à Medjugorje, j'ai rencontré Kathleen qui m'a raconté son histoire. Bien qu'elle travaillait en Suisse, elle venait souvent à Medjugorje car elle voulait apprendre à prier. Lorsque le Saint Père déclara l'année 1987 année mariale, elle décida de tout mettre en oeuvre pour répondre à la demande du Pape. Elle quitta son emploi et vint passer l'année avec la Vierge à Medjugorje. Elle désirait se vider d'elle-même complètement pour pouvoir entrer de tout son être à l'école d'amour de la Vierge. Elle avait vu que la Gospa était en train de former les jeunes du groupe de prière d'une manière merveilleuse et elle voulait "avoir les miettes qui tombaient de leur table". elle était Arrivée avec rien si ce n'est son porte-monaie et son passeport. Elle jeta le porte-monaie au dernier rang de l'église et pria ainsi : "Voilà, Jésus, je suis à la maison ! Quand on arrive chez soi, on dépose son sac sur la table et on ne s'en préoccupe pas. Alors je le laisse ici ! J'ai juste le temps de monter au Krizevac pour être de retour avant la messe". Puis elle continua : "Et tu sais, Jésus, pour ce qui est de dormir, pour être honnête, je souhaite avoir un lit, mais ce n'est pas indispensable, c'est à toi de voir..." Malgré la pluie, Kathleen était déterminée à dormir sur la colline de Podbrdo. Elle monta sur le Krizevac, revint à temps pour la messe du soir puis se mit en route vers le Podbrdo.

En chemin, elle entendit une voix l'appeler. C'était Marija Pavlovic qui l'avait vue à la messe et se demandait qui elle était. Draga, la voisine de Marija, se trouvait là et put traduire. Marija invita Kathleen à entrer chez elle et la présenta à sa mère, à son père, à son frère et à sa soeur... Puis, entrant dans sa chambre, Marija dit : "Voilà mon lit" et montrant l'autre lit de la chambre, elle dit : "et voilà le tien !". Kathleen répliqua : "Mais, c'est le lit de Milka !". "Non, répondit Marija, elle part aux Etats-Unis ce soir". C'est ainsi que Kathleen eut un lit, juste à côté de celui de Marija. Elle partagea la chambre de Marija pendant sept ans !

J'ai entendu cette histoire pour la première fois en 1987 et me souviens m'être senti jaloux. Même maintenant, quinze ans plus tard, entendant l'histoire de la bouche même de Kathleen, je ressens un soupçon de jalousie et me demande aussitôt : "Qu'est-ce que je faisais en 1987 de si important que cela m'empêchait de répondre pleinement à l'appel de la Vierge (et du Saint Père) de me donner tout entier ? Est-ce que j'étais accroché à quelque chose qui m'empêchait de m'abandonner complètement comme Kathleen ? Alors une pensée me frappa : je peux le faire AUJOURD'HUI ! Pour moi aussi - aujourd'hui - la Vierge ne sera pas dépassée en générosité !

Denis Nolan

PS.1.   Une erreur s'était glissée dans le PS 2 de nos Nouvelles du 15 novembre, veuillez trouvez ici la version corrigée. Merci pour votre patience !

et une cassette audio, avec sr Emmanuel :

660 - "Le Miracle du Rosaire, 1- Mystères Joyeux ".