Le 15 juillet 2001

 

Chers enfants de Medjugorje,

Loués soient Jésus et Marie !

 

 

1)  Monseigneur Denis Croteau, des Territoires du Nord-Ouest canadien, est venu à Medjugorje en avril dernier. Avant de quitter Medjugorje, il a livré ce témoignage bouleversant aux pèlerins de son groupe et nous a permis de le partager avec vous :

"Je suis venu à Medjugorje comme un certain Mgr Paolo Hnilica qui, à son retour de Russie, avait rencontré Jean-Paul II en mars 1984. Le Pape lui avait demandé : 

Le Pape fit un geste qui voulait dire : « Ca ne fait rien ». Puis il ajouta :

 

Je m'appelle Denis Croteau, OMI, du Diocèse de Mackenzie au Canada. J’habite à Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest. J’ai vécu au milieu de vous comme simple pèlerin. J’ai gardé une certaine distance et ne me suis pas mêlé à vous, pèlerins de mon groupe, de peur de révéler mon identité ou de me "découvrir", comme on dit en langage codé. Pourquoi cela ? Pour deux raisons :

La première : Au Canada, on m’avait dit que les prêtres qui venaient à Medjugorje étaient traités de façon spéciale. Par ailleurs, ils sont assis dans le choeur de l’église et ne font pas vraiment partie de la foule. Il leur est aussi demandé de travailler, de confesser, de bénir les articles religieux, etc...   Je voulais venir à Medjugorje comme simple pèlerin. Je voulais vivre le pèlerinage à fond, comme un catholique ordinaire, sans recevoir de traitement de faveur. Je ne voulais pas vivre Medjugorje à partir du chœur, mais de la nef.

Plus facile à dire qu’à faire ! Essayez de vivre toute une semaine avec un groupe de 70 pèlerins sans dire une seule fois qui vous êtes ni ce que vous faites. Même pour un évêque ce n’est pas une mince affaire ! C’est même deux fois plus difficile. Je considère comme un petit miracle de Medjugorje le fait d’avoir réussi.

Essayez d’esquiver les questions d’un compagnon de chambre tel que Ed s’informant de mon identité, et cela sans faire un seul pieux mensonge . Un jour la conversation prit cette tournure :

Ces questions me donnaient juste le temps d'orienter la conversation vers un terrain moins dangereux. Un autre jour Ed contre-attaqua :

C’est ce que l’on appelle marcher sur la corde raide ! Après une telle semaine à Medjugorje, il semble que j’aurais pu avoir une seconde vocation : travailler pour le KGB.

L’autre raison pour laquelle je suis venu, c'est de pouvoir observer de mes propres yeux ce qu'il en est exactement de Medjugorje. Pour faire cette découverte, il me fallait vivre Medjugorje comme un pèlerin ordinaire. Expérience faite, je suis arrivé à la conclusion que Medjugorje est tout à fait ce que l’on prétend qu’il est.

On m'a un peu poussé à venir ici. Ma petite sœur Micheline n’a cessé de me faire parvenir de l’information, des livres et des articles. C’est une petite femme très décidée. Elle a fini par m’accrocher. Je suis venu,  j’ai vu et j’ai été conquis.

Je suis missionnaire dans le Nord canadien depuis plus de quarante ans. Je travaille surtout avec des Denes (Indiens) et des Inuits (Esquimaux). Ils ont une grande dévotion envers la Vierge Marie. Leur dévotion préférée est la récitation du chapelet. S’ils venaient à Medjugorje, ils se sentiraient au ciel ! Leur foi serait ravivée et fortifiée, ils seraient ici comme des poissons dans l’eau et adopteraient Medjugorje.

J'ai deux suggestions pour le logement ici. La première, c'est d'avoir un lieu de prière. A Medjugorje les foules  peuvent se révéler quelque peu écrasantes. Mon diocèse, qui a la taille de la Province du Québec, compte 20.000 catholiques. Après un jour ou deux ici, ils se sentiraient écrasés par la foule. Même lorsque l’on monte au Krizevac ou que l’on traverse les champs, on n’est jamais seul. Il est nécessaire d’avoir un espace de silence pour prier seul, lire la Bible ou méditer en silence.

La seconde suggestion est d’avoir une salle communautaire. Ce qui fait la valeur de Medjugorje et le rend bénéfique, c’est de pouvoir partager son expérience spirituelle avec d’autres pèlerins. C’est dommage de ne le faire qu’avec son compagnon de chambre ou au restaurant à l’heure du repas. Il devrait y avoir une pièce où les pèlerins d’un même groupe pourraient se retrouver devant un verre et partager les évènements de la journée dans une ambiance amicale et intime.

En conclusion, laissez-moi vous dire que j’ai apprécié l’expérience, très riche spirituellement. Je comprends maintenant pourquoi les gens qui sont venus à Medjugorje veulent toujours y revenir. C’est une expérience tout à fait spéciale et unique. J’aurais pu être un compagnon plus bavard, certes, mais j’ai atteint mon but. Il y a un prix à payer pour tout ce que nous voulons atteindre. L’espoir que je nourris désormais est qu’un jour nous soyons de nouveau dans le même avion, dans le même bus sur la même route, la route qui mène à Medjugorje où nous laissons une partie de notre cœur. »

 

2)  La voyante Ivanka Elez eut son apparition annuelle le 25 juin 2001 en présence de sa famille. La Gospa était joyeuse, elle parla à Ivanka de l’avenir de l’Eglise. Ivanka reçut le message suivant :

"Chers anges, merci pour vos prières car c'est grâce à elles que mon plan se réalise. C'est pourquoi, mes anges, priez, priez, priez, pour que mes plans puissent se réaliser. Recevez ma bénédiction maternelle !"

C'est très encourageant de savoir que la Vierge était joyeuse, tout en parlant de l’avenir de l’Eglise. Il est certain qu’un nouveau printemps s’annonce pour l’Eglise, et par l’Eglise pour le monde.

3) Début juillet, 273 prêtres ont participé à la Retraite des Prêtres.

Ils sont venus du monde entier : Vietnam, Afrique du Sud, Russie, Ukraine, Etats-Unis, etc... Mgr Roberto Kingstones, évêque de Trinidad, y a pris part et reviendra pour le Festival des Jeunes début août. D’après le père Henri Martin de Russie (un de nos traducteurs), la grande majorité des prêtres avaient déjà participé à une telle retraite à Medjugorje et beaucoup d’entre eux l'ont adoptée comme leur retraite annuelle. La prière, le recueillement et la joie y régnaient. Marija est venue prier le rosaire avec eux et durant l’apparition la Gospa a donné un message pour les prêtres : « Je suis votre Mère, vous êtes mes enfants et je vous aime tous ! » C'est bien là sa manière merveilleuse de parler : tout est dit en peu de mots ! Le père nous a fait aussi savoir que, pour de nombreux prêtres, ce fut la plus belle retraite de leur vie. Parmi les intervenants, remarquons le Père Spelic, de Komacek près de Ljubjana, en Slovénie. Il a reçu plusieurs apparitions de la Vierge (dont la première eut lieu pendant un séjour à Medjugorje), qui ont été acceptées par son évêque. Il mène une vie cachée et reçoit de grandes lumières sur le sacerdoce. Notons aussi qu’il a parfois les stigmates, maintenant invisibles. Il a donné un magnifique témoignage sur sa conversion de l’athéisme, sur les tortures que lui ont fait subir les communistes, et comment le Seigneur l’a gardé en vie dans des situations terribles.

Notre Dame doit se réjouir d’avoir ses fils chéris, les prêtres, si près d’elle à Medjugorje ! Le renouveau du sacerdoce est l’un de ses plus grands désirs.

 

 

Chère Mère, merci de renouveler les prêtres et les évêques à Medjugorje.

Puissent-ils être porteurs de ta bénédiction dans leur pays et la partager avec tous !

 

 

 

Cathy Nolan, Notre Dame

(traduit de l'américain)