15 avril 2001

 

Chers enfants de Medjugorje,

 

Christ est ressuscité ! Il est vivant !

 

L'extraordinaire nouvelle d'aujourd'hui :

Quelle joie de la chanter ensemble !

 

 

1.  Kathy Jones, 50 ans, est américaine et mère de trois jeunes filles. Ces jours-ci, elle guide un groupe de pèlerins à Medjugorje. En écoutant la belle histoire de sa guérison, Sr Emmanuel lui a demandé de nous l'offrir comme cadeau de Pâques. C'est avec des larmes de joie que Kathy accepta.

 

     « J'ai été élevée à New York, dans une famille luthérienne et fervente, et j'ai toujours cru en Dieu. Mais, à l'adolescence, j'ai rejeté toute religion organisée, pensant que cela était créé de toutes pièces par l'homme et non par Dieu. Après m'être mariée avec Eddy et avoir accepté à contrecoeur que nos enfants soient élevés dans le catholicisme, je lui dis : " Ne compte surtout pas sur moi pour devenir catholique un jour ! Il faut être né dedans, ou sinon il faut être fou pour choisir ça volontairement. " Je rejetais les enseignements de l'Eglise, pensant qu'ils étaient fabriqués par des hommes qui n'avaient rien de mieux à faire que d'introduire chez les gens un sentiment de culpabilité et de misère. Si j'allais parfois à l'église avec ma famille, je m'y ennuyais profondément. En 1987, on diagnostiqua chez moi un cancer de l'utérus et je subis une grosse opération qui révéla que le cancer avait atteint mes ganglions lymphatiques. Je fus traitée par chimiothérapie intensive, puis par radiothérapie, mais l'avenir s'avérait sombre et l'inévitable possibilité d'une reprise du cancer planait sur moi. Durant l'un de mes séjours à l'hôpital, je criai ainsi vers Dieu : " Si vraiment tu existes, je t'en prie, enlève mon désespoir et fais que j'accepte de mourir avant que mes enfants soient élevés. " J'attendis, mais je ne ressentis aucune paix et je conclus donc qu'il n'y avait personne là-haut pour s'intéresser vraiment à moi - la prière était un simple voeu pieux. Pour envenimer les choses, les employeurs d'Eddy déménagèrent à Dallas (Texas) pendant ma convalescence, et j'étais sûre de finir là-bas sans le soutien de ma famille et mes amis de New York.

 

     Par un étrange concours de circonstances que Dieu seul pouvait orchestrer, j'eus l'occasion de conduire ma belle-mère à une réunion de prière en janvier 1990. Je me suis retrouvée assise dans cette pièce et on me déposa un chapelet dans les mains. Je cherchai désespérément à m'enfuir, mais la politesse m'obligea à rester et je commençai même à prier avec ces gens. Un profond sentiment de paix me gagna soudain, la peur me quitta et je fus remplie d'espérance - toute ma vie changea ce jour-là, à travers l'intercession de Notre Dame de l'Espérance, la Reine de la Paix ! Cette année-là, je me rendis avec Eddy dans son sanctuaire de Medjugorje. Nous nous rendîmes à Tihaljina pour voir le père Jozo Zovko. Il me bénit et pria sur moi les mains étendues. Ce fut une expérience inoubliable. Mes amis me dirent que j'avais reçu une guérison.

 

     Aujourd'hui, aucun cancer n'a réapparu. Je ne sais pas s'il s'agit là d'un miracle ou du simple résultat de mon traitement médical. Mais la grâce la plus importante que je reçus alors fut la guérison spirituelle. Cette femme auparavant sceptique, irrévérencieuse même, fut ravie de devenir catholique l'année suivante à Pâques ! Depuis lors l'eucharistie quotidienne est le coeur de ma journée. Mon mari Eddy, devenu diacre entre temps, me rappelle à quel point j'ironisais sur son habitude d'aller à la messe chaque dimanche, et comment je refusais l'entrée de ma chambre d'hôpital à tout prêtre, même lorsque j'étais fortement droguée à la morphine ! Or, aujourd'hui, une partie de mon "ministère" consiste à porter la Communion aux malades dans les hôpitaux et à prier avec eux... Pour Dieu, rien n'est impossible !

 

     Maintenant, j'éprouve une profonde joie intérieure et je suis prête à tout pour la Sainte Vierge. Quel bonheur d'être à son école d'amour ! Priez le rosaire ! Ecoutez les messages de notre Mère et VIVEZ-LES ! Elle nous dit : " Si vous saviez combien je vous aime, vous pleureriez de joie. " »

 

 

2.  A Medjugorje, la Gospa nous invite : " Soyez des enthousiastes de la Résurrection ! " Dans les années 80, elle formait elle-même les jeunes du groupe de prière de Jelena Vasilj et les invitait à vivre surtout en eux-mêmes la Résurrection de Jésus. Voici quelques messages :

 

    " Chers enfants, mon désir est que vous ressentiez tous en vous la Résurrection, que vous ressentiez tous la liberté face aux problèmes et aux difficultés qui vous lient souvent. Chers enfants, vous devez ouvrir entièrement vos coeurs pour pouvoir louer Dieu au milieu des difficultés et pouvoir porter vos croix avec amour. Jésus a porté la Croix pour le monde entier, il était rempli de paix et d'amour, il est ressuscité et monté au Ciel. C'est pourquoi, chers enfants, vous aussi, portez vos croix avec amour ! La Croix est le salut, et après la Croix, c'est la Résurrection. " (20 mars 1990)

 

    " Vous savez, chers enfants, quand il fait froid et quand il fait sombre, si les gens remarquent un feu, ils y vont et s'y réchauffent. Il en est ainsi avec le chrétien, celui qui suit Jésus. Si vraiment il devient feu, il devient serviteur pour les autres et il les aide à connaître la vraie lumière. C'est pourquoi, chers enfants, j'attends de vous que vous soyez cette flamme dans la nuit qui montrera aux autres la vraie lumière. " (14 janvier 1989)

 

     " Quand vous êtes tristes, quand vous avez des difficultés, allez à Jésus. Il vous donnera la force. Quand il vous semble qu'il n'y a pas d'issue, sachez que c'est Lui, l'issue ! " (29 avril 1989)

 

     " Ne regardez pas le poids de la Croix car elle est le salut. Aidez les gens autour de vous à comprendre la Croix non pas comme un poids mais comme le salut. Après la Croix, il y a la Résurrection. " (9 novembre 1989)

 

     " Dieu vous aime et il veut réchauffer tout petit coin froid dans votre coeur. Chers enfants, aimez Dieu au-delà de tout respect humain et de toute limite ; aidez particulièrement ceux dont le coeur est malade. Aidez-les à guérir par votre amour. " (26 juin 1990)

 

     Dans quelques jours, ce sera le premier anniversaire de la canonisation à Rome de Sr Faustine (30 avril). Cette sainte a poussé jusqu'à l'extrême la pratique de la miséricorde. Même au-delà du voile, son extraordinaire mission de Miséricorde continue, comme Jésus l'avait prophétisé. En effet, combien de coeurs malades n'aide-t-elle pas encore à guérir par son amour !

     

 

3.  Le 30 avril nous fêterons le premier anniversaire de la canonisation de Sr Faustine à Rome.  Cette sainte a poussé jusqu'à l'extrême la pratique de la miséricorde. Même au-delà du voile, son extraordinaire mission de Miséricorde continue, comme Jésus l'avait prophétisé. En effet, par son intercession, combien de coeurs malades ont été guéris, combien de vies ressuscitées ! Le témoignage qui suit en est un exemple frappant.

 

     L'histoire se passe en Pologne. Elle fut racontée par une religieuse polonaise, dans les années 80, à un couple français qui apportait des colis humanitaires. Ewa était une prostituée et cette nuit-là elle se trouvait dans un bois. Atteinte d'un très profond désespoir, elle n'en pouvait plus, elle était sur le point de se suicider. A cet instant crucial, une religieuse vint vers elle et se mit à lui parler avec beaucoup de douceur, lui suggérant de se rendre dans la ville voisine. Elle lui indiqua avec précision une rue dans laquelle elle trouverait une maison avec les lumières encore allumées. Elle lui demanda de s'y rendre.

 

     Ewa trouva les choses exactement comme la religieuse les lui avait décrites, et elle sonna à la porte de cette maison. Un vieux prêtre l'accueillit, qui ne dormait pas encore. Il lui offrit l'hospitalité et le lendemain matin, elle se confessa à lui, ce qu'elle n'avait pas fait depuis sa petite enfance. C'est une douche de grâce qu'ils reçurent alors tous les deux ! Ewa décida de changer complètement de vie, elle fut éclairée de l'intérieur par l'Esprit Saint et retrouva l'espérance et la paix ! Puis le prêtre, très touché lui aussi, demanda à Ewa : "Mais qui a bien pu vous indiquer ma maison ? "

 

     C'est alors qu'Ewa se rendit compte qu'il n'était pas très normal de rencontrer une religieuse, la nuit, en pleine forêt ! Mais elle dit toute la vérité au prêtre. Celui-ci, de plus en plus intrigué, demanda à Ewa de lui décrire l'habit de la religieuse et il lui montra des photos de religieuses habitant les couvents voisins, pour voir de quel Ordre il s'agissait. Ewa reconnut l'habit des soeurs de Notre Dame de la Miséricorde. Fort de cette information, le prêtre fit son enquête auprès de la supérieure de ce couvent, qui interrogea les soeurs : laquelle d'entre elles s'était rendue dans la forêt cette nuit-là ?? Bien sûr, aucune des soeurs ne se reconnut. Alors, le prêtre emmena Ewa au couvent pour lui présenter les soeurs, espérant qu'elle reconnaîtrait sa bienfaitrice. A peine arrivée au parloir, Ewa s'arrêta net devant un portrait accroché au mur, et s'écria : " Voilà, c'est elle ! C'est elle qui m'a parlé dans la forêt et m'a indiqué votre maison ! "

 

     Il s'agissait du portrait de Sr Faustine, morte depuis longtemps...

 

 

Chère Gospa, nous désirons tant

être instruments de Miséricorde pour Dieu !

 

Prends nos mains et conduis-nous !

 

 

                                                     Cathy Nolan - USA

                                                     (traduit de l'américain)